Retrouvez le 16 de chaque mois, un condensé d’informations rapides à parcourir sur les technologies, sur le web et sur le graphisme, concocté pour vous !
Interview d’Alain, développeur du 16com
Bonjour Alain, aujourd’hui on parle de technologie. C++, Python, Java et PHP, quelle différence ?
Toutes les technologies énoncées sont en fait des langages, c’est la langue qu’on utilise pour écrire un code. Dans un premier temps, la sélection de ces langages est définie par l’usage. Tous les langages informatiques sont universels, mais certains framework* sont très spécifiques, comme Symfony par exemple, surexploité en France car il est très enseigné dans les formations et les écoles de développeurs.
Par ailleurs, il existe des langages qui offrent une vitesse d’exécution plus grande, des fonctionnalités plus agréables pour le développeur.
Enfin l’utilisation d’un langage se fait aussi par affinité ; affinité avec le produit car certains langages sont plutôt dédiés à de l’applicatif, du développent d’IA ou du web.
Il est donc compliqué pour un client de se démarquer par le langage utilisé ?
En effet, c’est même quasiment impossible. Une fois un site terminé, il est impossible pour un développeur ou pour un client, de déterminer le langage utilisé. Il faut donc chercher une autre façon de se différencier de ses concurrents. L’autre façon passe par le développeur et la volonté du client. En cherchant à être novateur, diffèrent et disruptif dans le brief de départ, on crée une dynamique nouvelle, peu importe le langage utilisé. Il est intéressant de comprendre que derrière le code, il y a la vision d’un développeur. C’est cette vision qui insuffle du changement. Pour prendre un exemple plus commun, ce n’est pas la langue utilisée par Gustave Eiffel qui lui a permis de construire la tour éponyme, c’est sa vision de l’architecture et ses ambitions.
C’est donc l’équipe qui fait le projet, mais que peut-on imaginer comme révolutions dans les prochaines années ?
La vision des développeurs changera avec le marché. La démocratisation de Flutter sur le marché permet de développer des applications sur plusieurs plateformes, en un seul projet. On peut penser que le fait que Google crée son propose langage, Carbon, induira un changement et un besoin de se former. La révolution peut également passer par l’utilisation de nouvelle technologie, comme le Machine Learning. Cette intelligence artificielle qui apprend d’elle-même est déjà utilisée pour Google Maps par exemple, mais on peut voir le champ d’application s’élargir et intègre aujourd’hui le domaine médical ou celui de l’automobile autonome.
Enfin le Web sémantique ou Web 3.0, devrait permettre de rendre le web interprétable par les machines et les programmes.
Actuellement, les pages web ne sont pas comprises par les programmes, elles ne sont référencées qu’au travers de mots-clés. A l’avenir, elles seront lues et interprétées par des programmes ; cela aura pour but de mieux diriger les utilisateurs vers ce qu’ils recherchent.
* Boite à outil comprenant le squelette vide d’un site web ou d’une application et l’ensemble des outils pour l’implémenter
Meta s’engage dans le sport et les grands évènements

Le 7 septembre 2021, Meta, l’entreprise de Marck Zuckerberg, annonçait s’engager dans la Coupe du Monde de Rugby France 2023, au titre de partenaire officiel.
Depuis cette annonce, peu d’opérations avaient été mises en place, laissant croire que ce partenariat d’un genre nouveau n’était que très peu exploité.
Mais c’est maintenant chose faite, depuis le 21 juillet et jusqu’au 12 novembre 2022, Meta a embarqué à bord du « train expo » habillé aux couleurs France 2023, pour parcourir la France et faire vivre une expérience immersive aux fans de rugby. Et c’est grâce à la réalité virtuelle que Meta compte épater ses utilisateurs.
Équipés d’un casque de réalité virtuelle, les utilisateurs sont plongés de façon immersive sur la pelouse du stade de France, avant le match inaugural entre la France et la Nouvelle-Zélande.
Derrière cette expérience, le but de Meta reste de valoriser son univers au travers du sport. Rapprocher les peuples, former des communautés pour leur faire vivre une expérience commune, forte, au-delà des frontières, c’est depuis toujours le fer de lance du metaverse.
Assister au match de son équipe favorite depuis son canapé, entouré d’amis se trouvant à l’autre bout du monde, le tout de façon immersive… Meta n’en est pas encore à ce stade mais en s’entourant d’acteurs forts du monde sportif, la stratégie de l’entreprise américaine est limpide : penser l’évènement de demain.
Pour patienter, c’est en gare que vous pourrez retrouver le train du France 2023 Rugby Tour, en physique cette fois-ci.
Pour Vuitton, Capri c’est écrit

C’est en 1998, alors que la France entière était tournée vers le ballon rond, que Louis Vuitton décide de produire et de commercialiser son premier coffret de City Guide. Pas de lancement officiel, pas de communication, pas d’étude préalable. Le guide touristique part d’une idée plutôt simple, celle de créer un objet modeste mais bien pensé, malin et chic. Et force est de constater que l’objet a trouvé son marché, car en bientôt 25 ans, c’est plus de 30 villes qui sont passées sous la presse de la marque et plus de 500 000 guides vendus.
Fort de ce produit, la marque au monogramme a décidé depuis 2019 de présenter ses livres en librairie éphémère, pop-up store ou corner. Alors, après avoir investi les étals de bouquinistes parisiens lors du festival « Photo Saint Germain », les kiosques de Venise à l’occasion de la dernière Biennale internationale, ou les locaux d’un caviste pour la révélation de son ouvrage consacré à la ville d’Arles, c’est à Capri que le projet de librairie éphémère continue. Ayant contribué à sa restauration, la marque a posé ses Keepall et ses livres, dans le kiosque historique de Capri sur la Piazza Umberto I, et ce jusqu’au 4 septembre.
Par la création d’un produit annexe, extérieur au marché principal de la bagagerie, Louis Vuitton continue à raconter une histoire et ancrer l’univers de sa marque : l’invitation au voyage. Mais par cette nouvelle ouverture bibliophile, dans la continuité stratégique évènementielle proposée depuis 2019, la marque renforce ses liens avec sa communauté, continue à créer de l’interaction avec sa cible et à faire découvrir son univers au travers de projets hors les murs ; inviter au voyage donc …. mais en sac Vuitton.
Dans le métro, le tourniquet a le vent en poupe

Trouver de nouvelles sources d’énergie verte, c’est un des enjeux d’aujourd’hui.
C’est dans cette optique qu’Iberdola, producteur et fournisseur d’énergie verte, s’est associée avec plusieurs agences pour transformer les tourniquets de la station Miromesnil en éoliennes fonctionnelles, entre le 15 et le 16 juin.
D’extérieur, les barreaux en aluminium ont été remplacés par les pales d’éoliennes, moyen visuel et ludique d’exprimer leur nouveau rôle. Mais à l’intérieur, le système a été intégralement modifié, prenant exemple sur celui de vraies éoliennes, pour générer de l’énergie à chaque passage.
Pour Vincent Hongre, étudiant en cinquième année de génie électrique à Junia HEI et qui a travaillé sur ce projet, « Les six plateaux tournants de la station alimenteront les écrans du stand. Mais si nous développions ces portes tournantes à l’échelle du métro parisien, elles pourraient générer environ 150 MWH en un an, soit assez pour chauffer quatre maisons à l’électricité pendant environ 10 ans ».
Cette opération de Street Marketing, qui intervient le jour de la Journée européenne du vent et de l’éolien, permet dans un premier temps de valoriser l’innovation. Comme l’explique Jean Paoli, Directeur de la stratégie et de la création de Weber Shandwick Paris :
« Aujourd’hui on est capable de produire de l’énergie verte localement et proprement. C’est ce que fait notre client Iberdrola et c’est ce que nous avons voulu montrer. Cela, en transformant les milliers de passages d’usagers du métro en électricité. Le message c’est : partout autour de nous il y a des énergies perdues, propres et qui peuvent être exploitées. »
Au-delà de l’aspect écologique et ludique, cette campagne a surtout pour objectif de faire connaître la marque. Et quoi de mieux que de s’introduire dans la vie, le quotidien des français pour y arriver. Appuyé par une campagne de sensibilisation sur les écrans de la station c’est en sortant dans la rue qu’Iberdrola augmente ainsi son capital sympathie et se rapproche de sa cible.