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Le 16 du mois : Mai #1

Pour fêter la nouvelle mouture du site du 16com, nous avons décidé d’inaugurer par la même occasion le 16 du mois. Retrouvez tous les 16 de chaque mois, plusieurs brèves sur la technologie, un condensé d’informations rapides à parcourir sur les technologies, sur le web, et sur la création que nous trouvons pertinentes, amusantes ou informatives.

 

UBER x PNL renouvellent leur partenariat

En 2019, le groupe de musique PNL avait utilisé la plateforme de VTC pour un « coup de com » original : offrir la possibilité aux passagers d’écouter leur album en avant-première, le temps d’une course. Suite à cette opération pour le moins disruptive, les deux frères, très discrets sur les réseaux, avaient annoncé une tournée française, complète en quelques heures : objectif rempli. 

3 ans plus tard, PNL, toujours aussi adepte de communication inédite, réitère le coup. Cette fois-ci, avec l’option « Uber PNL ». Générée aléatoirement à la commande d’une course, le passager bénéficie non seulement du trajet gratuit à bord d’une Tesla customisée aux couleurs du groupe, mais gagne surtout deux places pour l’une des dates de la tournée. 

À l’instar de la première opération, réservée à un public francilien, celle-ci se déploie sur l’ensemble des villes concernées par le passage des artistes : Lyon, Nice, Toulouse, Strasbourg et Paris. 

Rendez-vous sur l’application pour tenter votre chance. Le nombre de places est limité, et il n’y en aura pas pour tout le monde…

 

D+ for CARE, analyse d’un bad buzz

Depuis quelques jours, l’univers des startups françaises connait un nouveau scandale, l’affaire D+ for Care, suite à l’interview de sa PDG. 

C’est dans un podcast mis en ligne par la chaine Liberté d’entreprendre que Claire Despagne s’est exprimée sur les difficultés rencontrées lors du recrutement dans des termes plus que scandaleux : « Le recrutement, c’est épouvantable en ce moment. On se demande où sont les stagiaires. (…) Aujourd’hui, je ne veux pas d’alternants. On ne trouve que ça ». Elle s’offusque, dans la suite de l’interview, de ce qu’elle interprète comme une surprotection des écoles, qui refusent que leurs élèves fassent plus de 35 h par semaine. 

Suite à cette déclaration, D+ for Care a généré plus de 57 277 messages publiés sur Twitter en seulement 3 jours, soit plus de 5 fois plus LÕU.YETU, victime d’un Bad-buzz en janvier 2021. Au-delà des réseaux sociaux, les internautes se sont aussi tournés vers la page Google de l’entreprise, qui a atteint au plus bas la note de 1,1/5. 

Pour comprendre comment la « e-réputation » de l’entreprise a pu plonger aussi rapidement, il faut se tourner vers la cible des propos de Claire Despagne. En attaquant « les stagiaires et les alternants », la PDG de D+ for Care s’en prend aux étudiants, majoritaires sur les réseaux sociaux. Cette population, agile sur le web, sait où attaquer et comment répliquer. De plus en plus soucieux du bien-être en entreprise, ils dénoncent déjà depuis plusieurs années les dérives sociétales de l’univers des Start-Up.

 

Pinterest signe un partenariat avec WooCommerce. Après avoir signé un partenariat avec Shopify plus tôt dans l’année, c’est avec WooCommerce que le célèbre réseau social a signé un partenariat pour augmenter la visibilité des marques et des e-commerces. L’objectif de ce partenariat ? Personnaliser l’expérience d’achat des 430 millions d’utilisateurs actifs par mois et développer des outils qui permettront aux e-commerces utilisant WooCommerce de faciliter la communication et le partage sur le réseau social.

Prix qui flambent, pièces introuvables, un fléau qui commence à sévir dans le milieu du web dernièrement. Ce sujet soulève forcément beaucoup de questions, nous avons donc interrogé Jean-Pierre, Directeur Technique du 16Com, pour nous apporter quelques éléments de réponse.

Bonjour Jean-Pierre, nous avons remarqué depuis quelque temps des mouvements dans les tarifs appliqués au numérique, est-ce une tendance ?

J.P : Oui, on remarque une augmentation des prix à tous les niveaux. Que cela touche le dématérialisé (hébergement, cloud ou noms de domaine) ou le physique comme les composants. Cette hausse peut aller jusqu’à 35 % pour les éléments physiques, et 50 % pour le cloud, ce qui représente tout de même un effort financier plus qu’important.

Mais est-ce qu’on peut expliquer cette hausse si brutale ?

J.P : Certains expliquent que l’inflation globale a influencé les tarifs du web. Je pense que c’est vrai… en partie. On ne peut pas nier que le marché se tend depuis quelques mois, mais certains indicateurs nous montrent que cette tendance date déjà de plusieurs années. La raréfaction des matériaux recyclés et l’augmentation du nombre d’objets connectés avaient déjà fait exploser le prix des processeurs en 2020 par exemple ; cela s’est vu sur le prix des cartes graphiques par la suite. Plus récemment, on a vu Sony subir la carence de matériaux et repousser la sortie de sa console.

La conjoncture politique ne serait donc pas à l’origine de cette inflation ?

J.P : Elle n’est pas l’élément déclencheur, mais elle a un impact. La guerre en Ukraine et les dissensions diplomatiques avec la Russie vont forcément créer deux problèmes : l’augmentation du prix de l’électricité et une augmentation du prix des matières premières. Mais le temps de réaction du marché est bien plus long que les quelques mois qui nous séparent du début du conflit. Pour être tout à fait sincère, je pense que l’impact se fera sentir majoritairement à la rentrée scolaire, début septembre.